第28回 Victor HUGO ~幸福はどこに~

第28回 Victor HUGO ~幸福はどこに?~                          2021.1.30

皆様こんにちは、ぱすてーるです。本日もお読みいただき、ありがとうございます。

  本日は「フランス語上達」のために、再び詩の解釈に戻りたいと思います。Victor HUGOのやや長い詩ですが、感動的で力強いOù donc est le bonheur ?(幸福はどこに?)を紹介します。

  この詩の末尾には作成日付としてLe 28 mai 1830とあります。つまり、1830年7月27日~29日に起きた「7月革命」(1815年の王政復古で復活したブルボン朝が再び倒された革命)の2ヶ月前です。そう意識しながら読むと、また格別です。

 ルーブル美術館所蔵の有名内ドラクロワの『民衆を導く自由の女神』に描かれた、あの動乱です。世界史の教科書(私が高校時代に使っていた実教出版㈱の教科書ではp.229)でもご覧になったことがある方も多いと思います。その2ヶ月前に書かれた詩です。

 54行全ての句が12音綴(おんてつ:アレクサンドラン)に貫かれた、内容・形式共に素晴らしい詩です。ただし、作詩時点の本人年齢は28才(=1802年2月26誕生)でした。私は、もっと晩年の作かと思っていました。

 全54行それぞれに番号を付しています。行数が多いため、やや難しい単語の和訳(※私の解釈です)は、本文中に括弧書きで挿入させていただきました。まとまった和訳は、各詩行の直後に記載しています。このため、原文全体を眺めづらくなってしまいますので、一通り和訳を添えた後に、あらためて原文全体をそのままに記載しています。

<引用はじめ>

Où donc est le bonheur ?..

(幸福はどこに?)

”Sed satis est jam posse mori.”(LUCAIN.)

(フランス語訳:Mais assez déjà en train de mourir 死の間際にあり、もう十分だ)

1)Où donc est le bonheur ? disais-je. – Infortuné !(不運な)

 幸福はどこにあるのだろうか、と不運に見舞われた私は言ったものです。

2)Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné.

 神よ!あなたは私に幸福をお与えになりました。 

3)Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère,(つかの間の)

 生を受け、つかの間の幼年時代、

4)Ruisseau(男名:流れ) de lait qui fuit sans une goutte(水滴・滴り) amère(苦い),

 滴る乳の流れには、一滴の苦さも無かった。

5)Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment

 そんな時代は、幸福そのものであり、

6)Que l’homme, ombre(闇・不安) qui passe, ait sous le firmament(天空・蒼穹) !

 生まれてから、大空の下で様々な闇を経験する中でも、最も美しいひと時だったのです。 

7)Plus tard, aimer, – garder dans son coeur de jeune homme

 幼年時代が去り若者になると、胸の内に、

8)Un nom mystérieux que jamais on ne nomme,

ぼんやりと謎めいた名前の人を愛する気持ちを抱き、

9)Glisser(滑り込ませる) un mot furtif(秘かな、素早い) dans une tendre main,

   秘かな思いを込めた手紙を、柔らかな手に滑り込ませるのです。

10)Aspirer(à~に憧れる) aux douceurs d’un ineffable(えも言われぬ) hymen(婚姻),

 えも言われぬ結婚のよろこびに憧れ、

11)Envier(うらやむ) l’eau qui fuit, le nuage qui vole,

  流れる川や、去り行く雲をうらやましいと思いながら、 

12)Sentir son coeur se fondre(溶け合う) au son d’une parole,

  自分の発する言葉の音に、自分の心が溶け合うのを感じるのです。 

13)Connaître un pas qu’on aime et que jaloux on suit,

  自分が愛する人の足音を聞き分け、時には嫉妬に駆られながら追いかけ、

14)Rêver le jour, brûler et se tordre(身をよじる)la nuit,

  身を焦がす日や、身をよじらせる夜のことを夢見るのです。

15)Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes,

 魂がまどろんでいるこの年頃には、とりわけ涙することが多く、

16)Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes,

 あらゆる女性のまなざしの中で、いつも苦しみを味わっているのです。

17)Tous les buissons(茂み、やぶ) d’avril, les feux(灯火) du ciel vermeil(朱色の),

 4月の茂み、朱色に染まる夕焼けなど、あらゆる場面において探しているものは、

18)Ne chercher qu’un regard, qu’une fleur, qu’un soleil !

 ただ一つのまなざし、ただ一つの花、ただ一つの太陽なのです。

19)Puis effeuiller(花びらをむしる) en hâte(急いで) et d’une main jalouse

 それからしばらくして、恋々とした手で、慌てて妻の額にある

20)Les boutons d’orangers(オレンジの木) sur le front(額・顔) de l’épouse ;

  boutons d’orangers(※直訳「オレンジのボタン」。純潔の象徴と思われます)を摘み、

21)Tout sentir, être heureux, et pourtant, insensé(無分別な・非常識な)

  幸せを実感し、しかしながら無分別にも、

22)Se tourner  (ある方向を向く、気持ちが傾く)presque en pleurs vers le malheur passé ;

   ほとんど泣きながら、過ぎ去った時間の不幸へと目をむけるのです。

23)Voir aux feux de midi, sans espoir qu’il renaisse,

 Feux de midi(昼の炎?昼食の合図?)を見ても、希望が再び生まれることもなく。

24)Se faner(しおれる) son printemps, son matin, sa jeunesse,

  人生の春であり、また、朝である青春期はしおれ始めるのです。

25)Perdre l’illusion, l’espérance, et sentir

 幻想や希望を失い、そして、

26)Qu’on vieillit au fardeau(重荷・負担)croissant du repentir(悔恨・後悔),

 次第に増す後悔の重荷で年老いてゆくのを感じ、

27)Effacer de son front des taches(しみ・汚れ)et des rides(しわ) ;

  額からシミやシワを取り除き、

28)S’éprendre d'(de~に夢中になる)art, de vers, de voyages arides(味気の無い),

芸術や詩歌、旅に夢中になり、

29)De cieux lointains, de mers où s’égarent(道に迷う) nos pas(歩み・足跡) ;

遠い地の空や、二人そろって道に迷う海岸に夢中になり、

30)Redemander cet âge où l’on ne dormait pas ;

一晩中眠らない時を過ごした時代を再び求めるのです。

31)Se dire qu’on était bien malheureux, bien triste,

そして言うのです、「私たちは昔、不幸で悲しみに満ちた、狂った時代を生きていました。

32)Bien fou, que maintenant on respire, on existe,

  でも、今はこうして呼吸し、存在しているのです。

33)Et, plus vieux de dix ans, s’enfermer(閉じこもる) tout un jour

そして、10年が経過したある日、

34)Pour relire avec pleurs quelques lettres d’amour !

かつての恋文を、涙しながら再び読むのです。」

35)Vieillir enfin, vieillir ! comme des fleurs fanées(しおれた)

  遂に年老いるのです、ちょうど花がしおれる様に!

36)Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années,

髪の毛が白くなり、年をとり、

37)Rappeler notre enfance et nos beaux jours flétris(しおれた),

私達の幼年時代や、美しい日々がしおれていくのを思い出すのです。

38)Boire le reste(余韻) amer(苦い) de ces parfums aigris(酸っぱくなった),

これらの渋くて酸っぱい残り香を飲み込むのです。

39)Être sage, et railler(からかう、冷やかす) l’amant et le poète,

 慎み深くなり、恋人や詩人をさえ軽くあしらうようになるのです。

40)Et, lorsque nous touchons à la tombe(墓) muette(無言の),

そして、私達が無言の墓場に入る時が近づくと、

41)Suivre en les rappelant d’un oeil mouillé(濡れた)de pleurs

今度は、私達の子供たちが、涙に濡れた目で自分の親達を思い出しながら、

42)Nos enfants qui déjà sont tournés(身を向ける) vers les leurs(墓の中の親類) !

 子供たち自身の墓の方へと身を向けるのです。

43)Ainsi l’homme, ô mon Dieu ! marche toujours plus sombre(暗い、くすんだ)

 このようにして、ああ神よ、人間は常に、

44)Du berceau(ゆりかご・幼年時代) qui rayonne(輝く) au sépulcre(墓) plein d’ombre(闇).

輝くゆりかごから、闇に包まれた墓場まで歩み続けるのです。

45)C’est donc avoir vécu ! c’est donc avoir été !

これこそが、生きたということなのです!これこそが、存在したということなのです!

46)Dans la joie et l’amour et la félicité(至福)

愛と至福の喜びの中で、

47)C’est avoir eu sa part(役割) ! et se plaindre(不平を言う) est folie.

これこそ、自分の役割を果たしたということなのです!そして、不平を言うなど狂気の沙汰なのです。

48)Voilà de quel nectar(美酒) la coupe(杯・盃) était remplie !

これこそが、美酒で杯が満たされるということなのです!

49)Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort !

ああ、死を望みつつ、生きるために生まれるとは!

50)Grandir en regrettant l’enfance où le coeur dort,

心が未だ眠りについていた幼年時代を悔みながら成長し、

51)Vieillir en regrettant la jeunesse ravie(大喜びの),

喜びに満ちた青年時代を悔みながら年老い、

52)Mourir en regrettant la vieillesse et la vie !

老年期そして人生そのものを後悔しながら死んでゆくのです。

53)Où donc est le bonheur, disais-je ? – Infortuné !

 幸福はどこにあるのだろうか、と不運に見舞われた私は言ったものです。

54)Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné !

 神よ!あなたは私に幸福をお与えになりました。 

Le 28 mai 1830.

Victor Hugo.

<引用おわり>

 如何でしたでしょうか。28才の時の詩とは思えない早熟が伺われる詩だと思います。実は、最初は途中を省略して最後の部分(43行目以降)のみをご紹介することも考えておりました。ですが、人が生まれてから死ぬまでの一生を描いた、叙事詩のような見事な詩を楽しんでいただくために、敢えて全文を紹介させていただきました。

 正直、20行目、23行目、41行目、42行目など、一部翻訳に別の解釈の余地があると思われる部分もございます。この点はご容赦いただきたくお願いします。それでも、43行目以降の感動的な部分は、十分に楽しんでいただけるものと自負しています。

 49行目(Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort !「ああ、死を望みつつ、生きるために生まれるとは!」)など、一行だけを読めば、「ペシミスティック」に感じられる方もいらっしゃると思います。

 でも、45行目(C’est donc avoir vécu ! c’est donc avoir été !「これこそが、生きたということなのです!これこそが、存在したということなのです!」)や、47行目(C’est avoir eu sa part「これこそが、自分の役割を果たしたということなのです!そして、不平を言うなど狂気の沙汰なのです!」)など、詩人が強く「生」を肯定していると言わずして何と言えば良いでしょうか。

 有り体に言えば、「幸せに満ちた輝かしい幼年時代から、青年時代を経て、結婚してしばらくすると、老いを感じ始める。昔を思い出し、髪の毛が白くなり、自分の子供たちに見守られながら墓に入る」という一連の流れが詩に謳われています。

 私は、この詩を、「今を充実して生きる」ことの大切さを伝えた詩と解釈したいと思います。28才の天才詩人の詩ですので、決して、本当に死ぬ間際の「後悔」一色の詩だとは決して思いません。皆様はどのようにお感じになったでしょうか

 なお、最初に申し上げました通り、原文全体を眺めていただくために、和訳や注記を外した原文を如何に記載させていただきます。

Où donc est le bonheur ?..

”Sed satis est jam posse mori.”(LUCAIN.)

Où donc est le bonheur ? disais-je. – Infortuné !

Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné.

Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère,

Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère,

Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment

Que l’homme, ombre qui passe, ait sous le firmament !

Plus tard, aimer, – garder dans son coeur de jeune homme

Un nom mystérieux que jamais on ne nomme,

Glisser un mot furtif dans une tendre main,

Aspirer aux douceurs d’un ineffable hymen,

Envier l’eau qui fuit, le nuage qui vole,

Sentir son coeur se fondre au son d’une parole,

Connaître un pas qu’on aime et que jaloux on suit,

Rêver le jour, brûler et se tordre la nuit,

Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes,

Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes,

Tous les buissons d’avril, les feux du ciel vermeil,

Ne chercher qu’un regard, qu’une fleur, qu’un soleil !

Puis effeuiller en hâte et d’une main jalouse

Les boutons d’orangers sur le front de l’épouse ;

Tout sentir, être heureux, et pourtant, insensé

Se tourner presque en pleurs vers le malheur passé ;

Voir aux feux de midi, sans espoir qu’il renaisse,

Se faner son printemps, son matin, sa jeunesse,

Perdre l’illusion, l’espérance, et sentir

Qu’on vieillit au fardeau croissant du repentir,

Effacer de son front des taches et des rides ;

S’éprendre d’art, de vers, de voyages arides,

De cieux lointains, de mers où s’égarent nos pas ;

Redemander cet âge où l’on ne dormait pas ;

Se dire qu’on était bien malheureux, bien triste,

Bien fou, que maintenant on respire, on existe,

Et, plus vieux de dix ans, s’enfermer tout un jour

Pour relire avec pleurs quelques lettres d’amour !

Vieillir enfin, vieillir ! comme des fleurs fanées

Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années,

Rappeler notre enfance et nos beaux jours flétris,

Boire le reste amer de ces parfums aigris,

Être sage, et railler l’amant et le poète,

Et, lorsque nous touchons à la tombe muette,

Suivre en les rappelant d’un oeil mouillé de pleurs

Nos enfants qui déjà sont tournés vers les leurs !

Ainsi l’homme, ô mon Dieu ! marche toujours plus sombre

Du berceau qui rayonne au sépulcre plein d’ombre.

C’est donc avoir vécu ! c’est donc avoir été !

Dans la joie et l’amour et la félicité

C’est avoir eu sa part ! et se plaindre est folie.

Voilà de quel nectar la coupe était remplie !

Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort !

Grandir en regrettant l’enfance où le coeur dort,

Vieillir en regrettant la jeunesse ravie,

Mourir en regrettant la vieillesse et la vie !

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